JOYÀ

JOYÀ – Un spectacle palpitant, immersif et multisensoriel où la joie, le courage et l’amitié triomphent de tous les obstacles !

Derrière le voile de la luxuriante jungle maya, existe un monde d’eaux cristallines et de roches de corail où abondent une flore et une faune d’une richesse inouïe – une véritable oasis à l’intérieur d’une oasis. Une passerelle de bois mène à un théâtre perché au-dessus d’un immense lagon cascadant en une majestueuse chute d’eau. Voici le monde de JOYÀ – une expérience de divertissement et de gastronomie unique par le Cirque du Soleil.

Inspirée par la fabuleuse épopée migratoire du papillon monarque où se relaient les générations pour assurer la transmission de la vie et la survie de l’espèce, JOYÀ est l’aventure d’une adolescente rebelle soudain catapultée au cœur d’une jungle mystérieuse dans l’univers abracadabrant de son grand-père. L’extravagant naturaliste, entouré d’une étrange bande d’assistants mi-humains, mi-animaux inspirés de l’iconographie sacrée des Mayas, aspire à transmettre à sa petite-fille sa quête perpétuelle du sens de la vie.

Peuplé de personnages envoûtants qui unissent leurs forces afin de perpétuer l’amour de la vie, JOYÀ regorge d’allusions fines à l’histoire et à la culture du Mexique, de la migration des monarques à l’astéroïde qui aurait causé l’extinction des dinosaures, en passant par l’œuvre d’artistes tels que Diego Rivera et Frida Kahlo, les mariachis, les lutteurs masqués, les légendes de pirates ainsi que les rythmes et sonorités du Mexique.

Costumes

Télescopage d’époques – La dimension temporelle du spectacle est conçue pour donner l’impression d’un passé correspondant à notre futur. Pour le concepteur de costumes James Lavoie, il était important de montrer le passage du temps entre passé et futur au moment où Zelig transmet sa quête à sa petite-fille.

Zelig est un mélange de Don Quichotte, de Charles Darwin, de Faust, de Léonard de Vinci et d’autres grands hommes, tous réunis dans un personnage sympathique. Il dirige le naturalium et a consacré sa vie à l’accumulation de tout le savoir du monde. Son costume évoque un passé où transparaissent des éléments contemporains et même futuristes.

James Lavoie s’est demandé ce que Zelig écrirait et dessinerait dans son grand livre du savoir. Les imprimés sur son costume riche aux multiples couches sont inspirés des illustrations scientifiques et naturalistes de diverses époques allant de l’ère victorienne à aujourd’hui. Quand on y regarde de plus près, on peut déceler des images délavées de plantes tirées d’anciens traités de botanique.

Des motifs se dessinent – Les imprimés sur les costumes des Maîtres sont inspirés de leurs champs de spécialisation respectifs :

  • Les imprimés sur le costume de l’Entomologiste sont inspirés d’anciens dessins d’insectes.
  • Sur le costume du Maître du temps, on peut voir des images de cadrans solaires et de méridiens.
  • Les plis sur les côtés de la robe de l’Archiviste évoquent la tranche effilochée d’un livre.
  • Le costume de l’Alchimiste arbore des symboles inventés basés sur la spirale de Fibonacci qui rappellent la tête de buffle à longues cornes que porte le personnage.

Lorsqu’on observe les cinq Maîtres, on peut se demander si ces personnages sont des animaux en costumes étranges ou si ce sont des humains aux têtes d’animaux portant des amulettes ornées de perles, comme s’ils sortaient des codex mayas (des assemblages de feuilles d’écorce produits par les scribes de la civilisation maya). Ou peut-être s’agit-il des assistants masqués de Zelig, ou encore d’une combinaison de toutes ces possibilités.

Maîtriser la matière – On a jumelé la technologie (le découpage et l’impression au laser, par exemple) à des techniques purement artisanales (telles que la peinture à la main sur textile, la couture et la dentellerie) pour réaliser en trois dimensions les concepts artistiques du concepteur de costumes.

  • Pour réaliser le personnage de la Maîtresse de l’eau, on a créé un effet sur le costume de la contorsionniste pour donner l’impression que son corps a été progressivement envahi par des fouets de mer et autres types de coraux. Cet effet est le fruit d’un travail long et ardu qui consiste à coudre ensemble des morceaux de tissus pour créer des textures que l’on pourrait bien trouver dans la nature.
  • On a eu recours à la sublimation sur néoprène pour le capuchon que porte Joyà et qui rappelle les capes de l’époque victorienne, mais avec une petite touche futuriste.
  • Le tissu servant à la fabrication du costumes des créatures de la nuit a été plongé dans de la silicone noire afin de créer un effet lustré, comme si le costume avait été trempé dans la noirceur.

Certains des riches costumes texturés de JOYÀ reflètent la relation fondamentale et organique que nous entretenons avec le monde naturel auquel nous sommes intimement unis.

Le théâtre et le site

Une oasis à l’intérieur d’une oasis – Le Théâtre Cirque du Soleil est perché au-dessus d’un immense lagon donnant sur la jungle maya, une véritable oasis à l’intérieur d’une oasis.

Lorsque les invités s’engagent sur la passerelle de bois légèrement inclinée qui mène de l’entrée principale du site jusqu’à l’entrée du théâtre onze mètres plus haut, ils se glissent petit à petit dans un autre univers – un monde de végétation luxuriante et de majestueuses chutes d’eau où la flore et la faune sont abondantes, à des kilomètres du brouhaha de la ville.

Lorsqu’il a imaginé la configuration du théâtre et du site de JOYÀ, l’architecte de Grupo Vidanta, Arturo Hernandez, a tenu compte de trois principes directeurs : faire preuve d’un respect absolu pour la jungle, dissimuler le théâtre dans la jungle et jouer avec des lignes sinueuses et des formes organiques.

Un vaste cénote au coeur de la jungle – Nombreuses dans la péninsule du Yucatán au Mexique, les cénotes sont des puits naturels causés par l’effondrement de terrains calcaires exposant la nappe phréatique souterraine. Les Mayas croyaient que ces puits donnaient accès à l’au-delà, leur bouche représentant un portail sacré vers l’inframonde, un lieu d’émerveillement. L’architecture et l’esthétique du site de JOYÀ soulignent le profond respect que les Mayas vouaient à la nature et s’inspirent de la beauté naturelle de la jungle environnante qui repose sur un réseau souterrain complexe de rivières et de cénotes. En fait, le site de JOYÀ dans son ensemble est conçu pour donner l’impression de pénétrer dans une immense cénote parmi les arbres, avec ses plans d’eau cristalline, ses roches de corail et sa majestueuse chute d’eau.

Un profond respect de l’environnement – Tout projet de construction dans cette partie du Mexique d’une richesse écologique inestimable est soumis à de fortes contraintes environnementales. Il est interdit, par exemple, d’y construire toute structure au-delà de la limite des arbres – soit 12 mètres – sans utiliser des matériaux naturels. Durant la

construction du site de JOYÀ, les arbres, les plantes rares et les animaux ont tous été déplacés. La passerelle de bois menant au théâtre a été construite délibérément au-dessus du sol de manière à laisser les animaux circuler librement et à préserver leur habitat naturel.

Le palmier penché – Au bout de la passerelle de bois, le Théâtre Cirque du Soleil se dresse tel un palmier penché vers l’avant, une fleur géante effleurant la surface de l’eau. La structure évoque une palapa (de l’espagnol signifiant « feuille pulpeuse »), un type d’habitation aux côtés ajourés dotée d’un toit de chaume en feuilles de palmier séchées, très courante sur les plages mexicaines. En pénétrant à l’intérieur du théâtre, on a une fois de plus l’impression d’entrer dans une cénote; avec son plafond élevé et ses ambiances organiques, le volume est vivant.

Scénographie

Le naturalium – Le théâtre évoque à la fois un naturalium, une grande bibliothèque et un lieu de connaissances dont l’architecture est intégrée à la nature. Le fait que le Mexique abrite l’une des plus vastes universités au monde et que le transfert de connaissances dans ce pays remonte à l’ancienne civilisation maya a inspiré le concept scénographique : un naturalium rempli de livres anciens que le vieux naturaliste, Zelig, et ses Maîtres ont collectionnés au fil du temps. Certaines parties du décor suggèrent également un vivarium (représentant le monde végétal) et un terrarium (évoquant le monde minéral).

Pour illustrer l’idée de la transmission du savoir, le scénographe Guillaume Lord a intégré deux énormes livres en fond de scène. Tout en haut, le gril technique est dissimulé derrière un mécanisme géant, créé à l’échelle des deux grands livres, représentant une machine à voyager dans le temps.

Chronologie floue – Comme le naturalium de Zelig est un lieu où l’on collectionne le savoir de tous les temps, l’action du spectacle ne se déroule pas à une époque précise. Il s’agit plutôt d’une accumulation d’époques : on peut ainsi voir une radio des années 1920, des motifs de la Renaissance au plancher, des horloges de l’époque victorienne, un escalier préindustriel, une grande fresque murale contemporaine, etc.

Un espace polyvalent – L’espace se transforme au fil du spectacle en fonction de la trame narrative. De grands tulles servent à séparer la scène du public afin de suggérer un univers aquatique. La scène et les spectateurs sont pris d’assaut par une bande de pirates sortis des pages d’un grand livre. Le naturalium se transforme en jungle lorsqu’une vigne géante descend sur la scène autour d’une énorme fleur d’une hauteur de 8,5 mètres. Une vaste fresque murale à la manière du peintre mexicain Diego Rivera apparaît sur scène pour évoquer le monde intérieur de Joyà, la petite-fille de Zelig.

Histoire et culture du Mexique

CLINS D’OEIL EN FILIGRANE À L’HISTOIRE ET À LA CULTURE DU MEXIQUE

Lors du processus de création de JOYÀ, l’auteur et metteur en scène, Martin Genest, a voulu faire de petits clins d’oeil à l’histoire et à la culture mexicaines, loin des clichés et des stéréotypes convenus.

La migration des monarques – L’une de ces allusions, qui met en lumière un lien unique entre le Canada et le Mexique, a trait à la migration des papillons monarques. Chaque année, l’automne venu, des millions de monarques quittent le sud du Canada et entreprennent le long voyage de 5 000 kilomètres jusqu’au centre du Mexique où ils passeront l’hiver. Seuls les monarques nés à la fin de l’été ou au début de l’automne effectueront le long trajet migratoire. Lorsque le phénomène se répétera l’automne suivant, plusieurs générations de monarques seront nées et auront disparu au cours de l’été; ce sont en fait les petits-enfants des derniers voyageurs qui entreprendront le périlleux voyage vers le sud.

L’astéroïde – On dit que l’extinction des dinosaures est attribuable à l’impact d’un astéroïde géant qui s’est écrasé dans la péninsule du Yucatán au Mexique il y a 66 millions d’années. Ce sont les échos de cet astéroïde qui causent des ravages dans le naturalium au début du spectacle, apportant dans son sillon Joyà, la petite-fille de Zelig. La marionnette en forme de dinosaure qui s’aventure sur la scène réfère également à cet événement cataclysmique.

La transmission des connaissances – L’action du spectacle se passe dans un naturalium et une bibliothèque afin de souligner le fait que le Mexique possède l’une des plus grandes universités au monde ainsi qu’un important musée de l’anthropologie.

L’art mexicain – Outre le clin d’oeil à Diego Rivera, les vignes, la fleur géante et la jungle sont des clins d’oeil à l’artiste Frida Kahlo.

JOYÀ contient d’autres allusions telles que les lutteurs masqués, les mariachis, les légendes de pirates (de célèbres pirates ont trouvé refuge sur Isla Mujeres – l’Île des femmes – aux 17e et 18e siècles), les marionnettes cucaracha, les films d’horreur (en référence au maître de l’horreur Guillermo del Toro) et même aux sculptures sous-marines de Jason deCaires Taylor.

Musique

Pour créer la musique de JOYÀ, les compositeurs Bob & Bill ont privilégié une approche cinématographique afin de soutenir la trame narrative nettement marquée par les récits d’aventure. Les ambiances sont riches et variées : des mélodies festives et de la musique de danse aux rythmes latins en passant par les sonorités mayas soutenues par des percussions, les douces sonorités sous-marines et les rythmes entraînants propres aux scènes de combats à l’épée.

La musique de JOYÀ, qui marie sonorités classiques et contemporaines, est résolument acoustique, chaleureuse et mélodique. La trompette – instrument de prédilection du jazz mexicain et des ensembles de mariachis – est omniprésent comme le sont aussi la guitare acoustique et les instruments de percussion. Certaines des mélodies accrocheuses de Bob & Bill font désormais partie de la signature sonore de JOYÀ.

Après le spectacle, parions que certains spectateurs fredonneront ou siffleront ces joyeuses ritournelles au moment de remettre les pieds sur la passerelle de bois au coeur de la jungle maya.

Expérience gastronomique

JOYÀ – UNE EXPÉRIENCE GASTRONOMIQUE SANS PRÉCÉDENT

Une cuisine internationale d’exception mettant en vedette les produits fins du terroir mexicain – Une heure avant la représentation, confortablement assis à l’intérieur de l’impressionnant Théâtre Cirque du Soleil sous les saisissants chandeliers, 194 convives souhaitant solliciter leurs cinq sens et savourer pleinement l’expérience JOYÀ pourront déguster un repas trois services accompagné d’une bouteille de champagne. Cette expérience de haute gastronomie propose une cuisine du monde préparée avec les produits et les saveurs du riche et généreux terroir mexicain.

Fusion de l’inspiration et de l’audace – Selon Alexis Bostelmann, le chef exécutif de Grupo Vidanta, la créativité a été l’élément central au moment d’élaborer la carte très inventive pour JOYÀ, en commençant par le menu comestible que l’on déguste comme un craquelin dans une délicieuse trempette, ou encore la « corbeille à pain » sculpturale en forme de plante constituée de pains et biscottes aux délicieuses graines et fines herbes. Servies dans des pots de grès et faïence qui s’inscrivent parfaitement dans la thématique du spectacle, les combinaisons inusitées que propose l’expérience culinaire JOYÀ allient inspiration et audace.

À chaque savoureuse bouchée, tout aussi surprenantes les unes que les autres, où éclatent les saveurs intenses et où les jeux de textures se succèdent, les invités ont l’occasion de savourer des plats d’origines diverses puisant dans les produits du terroir local et cuisinés à la perfection.

Une heure de délices culinaires – Après avoir savouré quelques succulents amuse-gueule (Natura) conçus comme autant de petits poèmes sur l’anticipation, les convives doivent arrêter leur choix sur l’un des alléchants plats principaux (Arto), tous assemblés dans l’unique intention de ravir les papilles. Dans l’esprit du personnage du spectacle nommé l’Alchimiste, les convives ont aussi droit à l’effet « souffle du dragon » – une spécialité de la cuisine moléculaire qui produit des volutes de fumée lorsqu’on expire. Le repas culmine sur un assortiment de desserts exquis (Scienco) présentés originalement dans un livre.

L’expérience de haute gastronomie que propose JOYÀ met la table, pour ainsi dire, afin que les convives soient dans les meilleures dispositions possibles pour apprécier la

représentation, collectivement, dans l’esprit du rituel d’accueil maya « In Lak’ech Ala K’in » (qui signifie « Je suis toi et tu es moi ») – une célébration des liens qui unissent les humains entre eux.

Photos & Videos

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Table sur la terrasse du spectacle JOYÀ

Table sur la terrasse du spectacle JOYÀ

Bar à cocktails du spectacle JOYÀ

Bar à cocktails du spectacle JOYÀ

Jongler avec le feux du spectacle JOYÀ

Jongler avec le feux du spectacle JOYÀ

JOYÀ 5

JOYÀ 5

Acrobate du spectacle JOYÀ

Acrobate du spectacle JOYÀ